Depuis la nuit des temps
La médecine manuelle a toujours existé, sous des formes différentes selon les traditions. Des écrits Chinois, Égyptiens, Grec, Romains, Perses et Hébreux, donnent à penser que des techniques manuelles existent depuis longtemps.
L’ostéopathie telle que nous la connaissons aujourd’hui est le fruit de recherches. C’est avec le temps que la technique ainsi que la compréhension se sont considérablement modifiées et améliorées. D’Andrew Taylor Still (fondateur de l’ostéopathie) à Pierre Camille Vernet (fondateur de la Somatopathie) découvrez la genèse de cette thérapie manuelle.
Andrew Taylor Still (The bones-setters)
L’ostéopathie a été fondée par un médecin américain du siècle dernier Andrew Taylor Still (1828-1917). Fils de pasteur et médecin auprès des Indiens Shawna, c’est en l’assistant qu’il commença à développer son savoir tant de son père que des rebouteux indiens (bones-setters). Aux cours de la guerre de Sécession, il est marqué par son impuissance à guérir ses semblables. En 1865, il perd trois de ses enfants de méningite cérébro-spinale. Ce fait marquant le pousse à revenir aux bases, l’étude intensive du corps humain, l’anatomie et la physiologie de l’époque. En 1874, il réussit à guérir un enfant atteint de dysenterie en n’utilisant que ses mains. Cette même année, il comprit qu’il était sur le point d’élaborer une nouvelle approche médicale respectant les lois de la nature et de la vie qui deviendra l’ostéopathie.
William Sutherland un journaliste … !
Originaire du Middle West américain, il commença comme apprenti dans un atelier d’imprimerie avant de devenir journaliste. Voulant écrire un article sur l’ostéopathie, il se rendit au collège Kirksville là ou Andrew Taylor Still (1873-1954) dispensait son savoir. Impressionné, par ce qu’il observa, il débuta sa formation en 1898 et obtient son diplôme en 1890 des mains d’AT Still. Un matin en se rendant en cours son attention fut attirée par un crâne semi-désarticulé où il observa les surfaces articulaires taillées en biseau du temporal (os de l’oreille). Il fit rapidement le rapprochement avec des ouïes de poisson et compris le principe de mobilité articulaire. En 1939, il exposa dans un ouvrage sa théorie du possible mouvement des os du crânes.
Aujourd’hui, ses recherches ont conduit au développement de l’ostéopathie crânienne fondée sur l’existence d’un mouvement, inhérent à toute structure vivante : le Mécanisme Respiratoire Primaire (MRP).
Maurice Raymond Poyet et le MRP
Née en 1928 à Ferrières sur Sichon, son enfance se déroula à Cusset proche de Vichy. Sa scolarité s’arrêta à onze ans et à dix-sept ans trichant sur son âge, s’engagea dans l’armée de terre pour partir en Indochine en 1945. À son arrivée, l’armée se rendit compte de son âge réel et fut assigné à l’infirmerie. Il se forma sur le tas au métier d’infirmier puis découvrit quelques notions de médecines énergétiques chinoises. En 1950 démobilisé il rentre en France et trouve une place d’infirmier en hôpital. Il ouvrira son premier cabinet en 1976 en tant que Masso-kinésithérapie. Par la suite il se forma à l’ostéopathie à « l’institut W.G. Sutherland » où il fit la connaissance d’André Brunnel et parmi les élèves Michel Magnaval. Toujours dans un souci de développer ses connaissances, il se forma à l’acupuncture. Après ce parcours, il revient au Cusset pour ouvrir un nouveau cabinet pour pratiquer l’ostéopathie. À ce moment, son approche intuitive en douceur est accompagnée de ses mains de grande qualité. En 1984 MR Poyet, André Brunnel et Michel Magnaval donnent naissance au Groupe de Recherche Ostéopathie Energétique (GROE) qui deviendra rapidement Arthemis. En 1994, le groupe se dissout et la même année MR Poyet crée son école pour pérenniser son œuvre. MR Poyet nous quitta le 28 octobre 1996 laissant son œuvre comme héritage. Ses élèves continuèrent ses recherches notamment Pierre Camille Vernet en créant la Somatopathie.
Pierre Camille Vernet à la découverte des Zones Figées
Formé en ostéopathie énergétique par MR Poyet de 1986 à 1991. Par un toucher d’une grande finesse, Pierre Camille Vernet mettra en évidence des zones de tension crânienne qu’il nommera Zones figées. Ces zones sont la conséquence de chocs émotionnels traumatisants vécus par la personne depuis sa conception. La correction s’effectue par des gestes très doux non-manipulatif. Au fil, des consultations PC Vernet découvrit d’autres anomalies, plus subtiles encore au niveau des organes et les nomma Organes figés. Ces organes figés sont les traces palpables d’événements traumatisants non vécus par les intéressés, mais transmis comme héritage imposé. PCV entouré de ses collaborateurs valide les axes de recherches de chacun. C’est ainsi que sur ces dernières années une avalanche de compréhension a vu le jour augmentant le champ d’application de la Somatopathie.
Le champ d’application de la somatopathie est immense, mais n’est pas illimité et infaillible : la somatopathie ne se substitue pas à la médecine classique
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